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La Via Appia, Merveille des Routes Romaines 

Cirque de Maxence-déambulations européennes

Via Appia - vestiges du Cirque de Maxence - ph. turismoroma.it

“Les ruines ce n’est pas le passé, c’est l’avenir qui nous incite à l’attention et à la jouissance du moment.” 
Josef Koudelka*
 Appia pavage originel-déambulations européennes

Via Appia - section comportant le pavage d'origine. ph. turismoroma.it

Si cette réflexion doit s’appliquer à un vestige remarquable du génie romain,  c’est à double titre à la Via Appia (Voie Appienne), car une route, quelle qu’elle soit, est porteuse de pérennité, un organisme vivant où les temps et les fantômes s’entremêlent. Il y a de nombreuses années, j’eus l’occasion de visiter  Rome. Débarquant à l’aéroport, c’est à la Via Appia que je demandai au chauffeur de taxi de me conduire. Réalisation d’un désir remontant à mes années de latin !  Confronter à la réalité mes connaissances en histoire de l’Antiquité, en commençant ma visite par cette route qui me fascinait et admirer ces vestiges antiques et ces tombes encore en place, parmi les pins parasols, les cyprès et les chênes verts. Le Colisée et le Forum  pouvaient attendre !  

Instrument de pouvoir et d’échanges -  Dans tout pays, pour que l'influence d'une domination, certains appelleront cela “civilisation” , se développe, il faut que l’autorité, la sécurité, l'information, les richesses circulent, c’est-à-dire les hommes, soldats ou civils, les courriers, les animaux, les marchandises et … les prisonniers. C‘est ainsi que la Via Appia fut conçue en 312 avant J.C. Elle a donc plus de 2330 ans pour sa partie la plus ancienne, parcourant à l’époque - selon les historiens -  entre 172 et 197 km en ligne parfaitement droite. Elle avait pour but premier d’accroître la mobilité des légions - qui purent ainsi se déplacer de plus de 25 milles (env. 37 km) par jour même par mauvais temps, avec un équipement d’une quarantaine de kg - du matériel et du ravitaillement entre Rome** et les lieux d'offensives vers le sud ; de stabiliser les territoires conquis et de faire circuler rapidement les émissaires du gouvernement qui perçoivent les taxes et vérifient les comptes des provinces. Capoue, capitale de

la riche Campanie, proche de la mer Tyrrhénienne fut la première cité à laquelle accéder de façon urgente pour maintenir le début de l'unité politique.

Puis la République romaine s'étendit progressivement vers le talon de la botte italienne. C'est ainsi que la route fut prolongée  à l'est pour se terminer en 264 av. J.C. à  Brundisium, le Brindisi actuel, sur la mer Adriatique, port ouvert sur l'Orient.

Parcours Via Appia-déambulations européennes

Tracé en rouge de la Via Appia Antica - Rome en haut à gauche et Brindisi en bas à droite. En bleu, tracé de la Via Appia Traiana construite sous  l'empereur Trajan. (Carte de l'Historical Atlas 1923) 

Détail important, cette voie avait aussi pour but de  “répondre aux besoins de la noblesse romaine (l'élite dirigeante) fascinée  par les activités du monde grec d’Italie du sud”*** , sa culture et sa pensée, ce qui correspondait aux exigences intellectuelles d' Appius Claudius Caecus et de son milieu.

Son concepteur, le censeur Appius Claudius Caecus****  - Cet homme, dont plusieurs constructions romaines  portent le nom - chose rarissime pour des ouvrages publics -  ordonnées lors de sa censure commune avec Caius Plautius Venno, est issu de la très ancienne gens patricienne des Claudius, riche et cultivée. Son père le magistrat Caius Claudius Crassus fut dictateur (les autres magistrats lui étant subordonnés),  lui-même fils de consul et dictateur. L’époque à laquelle se situe l’activité publique d'Appius  correspond  à un moment essentiel de l’histoire de la Rome républicaine. Cet homme qui avait la stature d'un homme d'état, fut l’efficacité même en matière de commandement, de réforme, d’administration, d’innovation et de législation ;  rigoureux , sachant s’entourer , excellent orateur et doté d'une forte personnalité.  Lettré et versé dans l’étude des mathématiques et des philosophes grecs, ce serait le premier écrivain latin connu. La plupart de ses œuvres littéraires - poésie, discours, sentences, grammaire - n’ont hélas subsisté que de façon fragmentaire. Il fut "également l'un des fondateurs de la rhétorique latine."

Buste Appius Caecus-déambulations européennes

Buste présumé d'Appius Claudius Caecus 

Son activité de réorganisation des institutions, notamment du cens, et de l'armée ainsi que sa politique édilitaire frappèrent les esprits de ses contemporains, y compris plus tard sous l'Empire. Ainsi que l'a écrit l'éminent historien Paul Veyne, il avait « le désir de régner dans les consciences et pas seulement d’être obéi »

Il gravit tous les échelons de l’administration de la République : de questeur, tribun militaire, édile,  censeur, dictateur, prêteur, jusqu’au consulat (pouvoir suprême).

L’avocat et écrivain Cicéron qui l’admirait, écrivit sur lui bien plus tard : “ Il tenait toujours son esprit tendu comme un arc, et ne fléchissait pas sous le poids de la vieillesse. Il maintenait non seulement son autorité, mais aussi son pouvoir absolu sur les siens.” Il transmit ces dispositions à ses fils et leur descendance masculine.

Avec une  intelligence tournée en permanence vers l’action, Appius Claudius Caecus savait que la conquête romaine reposait sur une armée fiable, disciplinée, avec une énorme capacité de travail, mais aussi sur des arpenteurs expérimentés. Ceux-ci pouvaient tracer des routes rectilignes en appliquant le théorème de Pythagore à l’utilisation de la groma, ancêtre de l'équerre.

Une ingénierie novatrice, pragmatique et durable La largeur de la Via Appia fut calculée pour laisser se croiser deux chars en sens contraire, soit un peu plus de 4 mètres (14 pieds romains) et jusqu’à 6 mètres. La chaussée fut  bordée de trottoirs en terre battue, surélevés de part et d'autre de l'axe central légèrement bombé pour favoriser l'écoulement des pluies. Aux abords des grandes villes, elle était pavée de grosses dalles de basalte dont les roues des attelages ont usé la surface au fil des siècles.

Car, contrairement à ce qui a été écrit, toutes les sections de cette route n’étaient pas dallées.  Si les ressources en pierres manquaient localement, mais que l'argile ou les graviers étaient abondants, on créait les couches de fondation d'un mélange de  ces  matériaux  avec les différents déblais,  et  on y coulait  un  mortier  qui   le   solidifiait   après damage  du  sol.  Le  revêtement  devenait  aussi

Coupe de Via Appia-déambulations européennes

Coupe montrant la conception d'une chaussée pavée (dessin Macaulay 1975) ph. engineeringrome.org

solide que fait d’une seule pièce, y compris sur les terres marécageuses une fois drainées. N’oublions pas que les Romains ont inventé l’ancêtre de notre béton. C'est bien plus tard au XVIIIè siècle que furent pavées des portions de la Via Appia avec des sampietrinis,  comme les rues de Rome.

Des tavernes et des fontaines étaient aménagées pour se restaurer et se reposer,  ainsi que des aires en demi-lune qui permettaient de faire demi-tour.  

« Quelle nature splendide, ici.  À la fois dans la forme et la couleur, il y a une harmonie indescriptible.  Je vais souvent m’étendre une demi-journée parmi les tombes ! »

Parco regionale- Via Appia-déambulations européennes

Parc Régional de la Via Appia Antica -ph. parcoappiaantica.it

Ce soupir romantique qui évoque bien l’ambiance du site est du dramaturge norvégien Henrik Ibsen qui fit deux longs séjours à Rome au milieu du XIXè siècle. On ne peut qu’approuver l’écrivain tant l’impression que l’on ressent lorsqu’on se promène sur cette route ancestrale sacrée est saisissante.  Il s’en dégage un  climat étrange et serein. C’est le poète latin Stazio (Stace) qui la surnomma “regina viarum”, la “voie royale”, pour la splendeur des monuments sépulcraux, des vestiges de demeures somptueuses et la beauté de son parcours, au coeur d' une végétation toute méditerranéenne.

Comme il était interdit d'inhumer les morts dans les cités intra muros d’après la vieille Loi des XII Tables,*****

il fallut donc le faire le long des voies d’accès. Les défunts étaient  ainsi  honorés par ceux qui arrivaient ou partaient des cités. La Via Appia devint donc très tôt le lieu adéquat pour  rendre hommage aux  puissants et nobles romains. Détail paradoxal, cela rend la Via “vivante” et très éloquente.  On y découvre des   monuments funéraires de toutes sortes mais  peu de l'époque de la République : simples stèles, caveaux, cryptes,  mausolées  de grands propriétaires, columbariums puis plus tard catacombes. Selon l’évolution des rites funéraires les tombeaux prirent des formes architecturales différentes et extravagantes. De nombreuses épitaphes s’adressaient aux passants en termes familiers, comme :

Tant que je fus au monde j'ai bien vécu. 

Ma pièce est déjà finie  La vôtre finira bientôt.

Adieu ! Applaudissez !

Ou

Voyageur !  si pressé que tu sois d'arriver au terme de ton voyage 

Cette pierre te demande de regarder de son côté et de lire ce qui y est écrit  

Ici gisent les os du poète Marcus Pacuvius 

Voilà ce que je voulais t'apprendre. Adieu ! 

Mausolée Cecilia Metella-déambulations européennes

Spectaculaire tombe de Cecilia Metella, fille du général Metellus, et belle-fille du célèbre Crassus - ph. turismoroma..it

Promenades dans les siècles - Une première portion intéressante débute devant le mausolée dit de Caecilia Metella. C'est la construction la mieux conservée - fin  du 1er siècle av. J.-C. - et la plus visible parmi celles bâties le long de la voie. Cette Caecilia fut probablement la femme de Licinius Crassus, fils du célèbre Crassus, triumvir aux côtés de Jules César et de Pompée. (Les créneaux qui couronnent le sommet datent du Moyen-Age !). Les Metellus étaient une des gens romaines les plus anciennes et les plus en vue. Cette tombe imposante qui semble avoir été élevée  pour une femme dont on sait peu de choses, pourrait être plutôt considérée comme une consécration de la puissance et de la vanité de cette famille. Sa situation et son coût - certainement considérable - peuvent en attester.  

Tout près, les Catacombes de Saint-Sébastien,  cimetière hypogée (avec galeries souterraines). Son entrée se trouve sous la basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs. C'est l'un des  lieux d’inhumation de l'Église primitive encore accessibles. Elles furent installées au IIIè siècle après J.C. à l'emplacement d'un ancien cimetière païen peu à peu utilisé par les Chrétiens. Pour les curieux qui s'intéressent à l'époque paléo-chrétienne, voir également les Catacombes de Saint-Calixte qui couvrent 15 ha avec 20 km de galeries sur plusieurs niveaux. Elles abritent les sépultures de milliers de chrétiens y compris de nombreux martyrs et papes.

On peut aussi apercevoir un édicule très simple portant l'intitulé de tombeau de Sénèque qui aurait fait partie de la propriété du philosophe.

A environ 2 km, on arrive devant l’immense étendue des vestiges du palais, du cirque et du mausolée dynastique conçus dans une unité architectonique intégrale pour célébrer l'empereur Maxence (voir photo d’introduction). En fait, il s’agit plutôt d’un hippodrome de 296 m de long créé au début du 4è siècle après J.C. On peut encore voir les stalles de départ des chars, des chevaux ou des coureurs. On est accueilli par l’une  des quatre entrées destinées aux spectateurs. Les gradins pouvaient en recevoir 10 000, ce qui est peu au vu de certains cirques romains. Un long portique relie la tribune destinée à l’empereur et à sa famille au palais.  La spina, structure basse qui séparait  les deux lignes droites, était longue de 283 m et dominée par un obélisque provenant du Temple d'Isis au Campo Marzio (Champ de Mars).  Cet obélisque est revenu dans la cité, sur la très belle Piazza Navona, grâce au sculpteur Le Bernin qui la fit poser au-dessus de la Fontaine des Quatre Fleuves au XVIIe siècle. Les courses étaient un événement très important car elles furent longtemps le pivot de la politique de consensus social impérial, ce que le poète satirique Juvénal définissait comme  « du pain et des jeux » passé dans notre langage courant.

Un peu plus loin apparaissent les ruines de la demeure somptueuse des Quintilii, propriété des frères Condianus et Maximus qui furent consuls en 151 après J.C. Très appréciés de l’empereur Marc Aurèle, les Quintilii et leurs enfants étaient des figures de la vieille aristocratie sénatoriale en même temps que des soutiens à cet empereur. Or en 182, les Quintilii  accusés de "conspiration" sont mis à mort par le cruel Commode, le nouvel empereur,  qui fait main basse sur  la propriété. Au moment des émeutes  qui  accompagnent la chute de son favori  Cléandre, honni de tous,   Commode séjourne  dans ce palais.

Tête Sénèque-déambulations européennes

Tête du philosophe Sénèque - Musée   National de Naples

Obélisque Piazza Navona-déambulations européennes

Obélisque et fontaine des Quatre Fleuves Piazza Navona

Villa-dei-Quintilii-déambulations européennes

Ce qu'il reste aujourd'hui de la Villa Quintilii ******- ph. turismoroma.it

L'empereur y est assassiné en 192. Lors de leurs fouilles au XIXè siècle, les ruines parurent si belles et imposantes que leur fut donné le surnom de “vieille Rome” .

Le tombeau remarquable de la famille des Scipion fut trouvé pour la première fois en 1614, mais sa véritable découverte remonte à la fin du XVIIIè siècle  lorsque   les    deux  frères     Sassi,  prêtres et propriétaires  du  vignoble exploité sur le terrain, tombèrent  sur  une  des  entrées   du  caveau   lors   de   l'agrandissement  de  leurs chais.

Ils confièrent aussitôt tous les ornements et sculptures aux Musées du Vatican. Bâtie dès l'ouverture de la Via Appia, c'est dans cette nécropole que furent inhumés  trente membres de l'une des familles les plus douées, glorieuses et cultivées qui ont donné généraux, questeurs, censeurs et consuls à la République. Le sarcophage le plus grandiose est celui de l'ancêtre Scipion Barbatus, arrière grand-père de Scipion l’Africain.  Plusieurs Scipion se distinguèrent dans les fameuses Guerres Puniques. Comme Publius Cornelius et son frère Gnæus qui furent les père et oncle  du célèbre général Scipion l’Africain, lui-même ayant un frère également général, dit l’Asiatique.

Tombeau des Scipion-déambulations européennes

Vue en élévation de la façade d'origine reconstituée du tombeau collectif des Scipion. Deux des trois niches abritaient les statues de l'Africain et de  l'Asiatique Reconstitution par l'archéologue contemporain Filippo Coarelli.

Scipion l'Africain-déambulations européennes

Buste en bronze de Scipion l'Africain - Musée Nat. Archéol. de  Naples

C’est Scipion l'Africain, né vers 236 av. J.-C. qui en 202 av. J.-C., défit Hannibal et les Carthaginois et conquit le Nord de l’Afrique. Son prestige et son influence furent immenses. Cependant, il préféra être inhumé dans son domaine de Linterne en Campanie où il mourut. Amer à la suite de ses démêlés  avec  l'ombrageux consul Caton l’Ancien, il refusa d'être enterré dans le glorieux  tombeau  de la  Via  Appia.  L’épitaphe de sa tombe annonce :    " Ingrate patrie, tu n’auras pas mes os "    C’est son petit-fils le général Scipion Émilien, né en 185 av. J.-C. , mort en 129 av. J.-C. à Rome, et enterré Via Appia, qui détruisit Carthage en 146 av. J.C. La magnifique ville pluri-centenaire brûla pendant dix-sept jours ! Quel  lycéen latiniste n’a pas eu à traduire la célèbre et terrible décision  : “Carthago delenda est” ?

La Musique  des Pins - Un tel lieu méritait largement un hommage musical. C’est le compositeur et chef d’orchestre Ottorino Respighi ( 1879-1936), élève de Rimsky-Korsakov  et l’un des artisans du renouveau symphonique de la musique italienne,  qui le compose. En 1923, avant de clôturer sa trilogie romaine avec  Fêtes Romaines et Fontaines de Rome, commencée en 1916, il écrit un poème symphonique descriptif en quatre parties qui s’enchaînent sans coupure, intitulé Les Pins de Rome, son œuvre devenue la plus populaire avec Les Oiseaux et les Airs et Danses Antiques.

On découvre d’abord Les Pins de la Villa Borghèse  (allegretto vivace). Au petit matin, les enfants chantent et jouent parmi les pins gorgés de soleil de la villa. Ce premier mouvement est  suivi par les lugubres et mystérieux Pins près d’une Catacombe (lento, crescendo et decrescendo) “chant funèbre, fortement inspiré du chant grégorien” qui monte vers le ciel. Puis le temps semble s’arrêter la nuit sur la colline du Janicule (lento ) où l’on perçoit le bruissement des branches et le chant d'un rossignol.  Enfin le poème s’achève par un rythme martial lent et trépidant dans le quatrième mouvement : Les Pins de la Voie Appienne.  C’est une ode à la grandeur antique.  

Au lever du soleil, les légions romaines (tempo di marcia) arrivent vers le Capitole par la Via Appia, prisonniers et blessés en tête. Respighi restitue cette marche par “un piano étouffé et des basses, puis les autres instruments se joignent un par un à la procession. Les clarinettes introduisent le thème du mouvement en alternance avec une réponse des cors, comme un appel donné au loin. Le cor anglais expose ensuite son solo, qui amène le retour du thème initial par les cuivres et les bois. La procession se fait de plus en plus forte lorsqu'approchent les soldats. Les instruments (...) créent une frénésie inégalée. L'œuvre se termine par un final  triomphant des buccins (ancêtres des trompettes) de la légion sur le Capitole.” Si vous ne  connaissez pas cette composition si évocatrice je vous invite à l'écouter en cliquant ici, interprétée par le Philharmonia Orchestra dirigé en 1988 par Herbert von Karajan.

Ottorino Respighi-déambulations européennes

Ottorino Respighi en 1934  

Coffret Karajan O.Respighi-déambulations européennes

Coffret des 100 Best Karajan   dans lequel figurent Les Pins de Rome - Warner Classics - 2008

Delphine d’Alleur - 2019

Notes

* Photographe et photojournaliste franco-tchèque, né en 1938. Citation extraite de la Série Ruines, exposée

à la Bibliothèque Nationale en 2020

**   Rome était déjà la plus grande cité d’Italie

*** Persée - Michel Humm, Appius Claudius Caecus et la construction de la via Appia, Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité. 1996 -   Travail de recherche et d’érudition considérable et passionnant pour

celui qui s’intéresse à l’extraordinaire modernité de la République romaine (510 avant J.C à 27 avant J.C.)  

Egalement de Michel Humm  APPIUS CLAUDIUS CAECUS - La République accomplie - Bibliothèque des

Écoles françaises d’Athènes et de Rome -  Éditeur : Publications de l’École française de Rome - Année 2005

**** Une loi récente conférait aux censeurs le droit de choisir les personnes qui pourraient siéger au Sénat.

Pour avoir sa place au sein de cette institution, il fallait avoir un bon capital, un bon cursus et surtout être

un modèle des vertus républicaines

***** La Loi des Douze Tables constitue le premier corpus de lois romaines écrites. Leur rédaction est l'acte fondateur du droit écrit. Le corpus fut rédigé par un collège de décemvirs dès 451 av. JC. La Table 10

concerne les règles funéraires : “Hominem mortuum in Urbe ne sepelito neve urito = L'homme mort, qu'on ne

l'ensevelisse ni ne le brûle dans la ville”

****** De nos jours, on  utilise à tort le mot villa pour évoquer ces demeures. La villa telle que nous la connaissons est une maison simple (ou sophistiquée), parfois un pavillon ! Or la villa latine était un véritable domaine agricole qui pouvait occuper plusieurs hectares comportant une grande demeure, des

dépendances, et de nombreux esclaves. Elle a donné son nom aux mots ville et…. vilain

Sitographie

Stephen Muench 2014 Ingénierie de la Via Appia de Rome - d’après les études de Joseph Berechman

Mes plus vifs remerciements à Mme Françoise Tierraseca de l’Office de Tourisme de Rome

(pour l’analyse des compositions de O. Respighi)

Ecrits

  • Naissance, vie et mort des cimetières - Pascal Moreaux - Études sur la mort - Ed. L’esprit du Temps - 2009

  • Le Génie civil de l’armée romaine de Gérard Coulon et Jean-Claude Golvin - Editions Actes Sud - 2018

Via-Appia-antica-déambulations eurpéennes

ph. parcoappiaantica.it

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