Haendel et l'Affaire des Royal Fireworks
Portrait de George Frédéric Haendel par le peintre Thomas Hudson en 1741 - Bibliothèque d'État et universitaire
de Hambourg Carl von Ossietzky
“La Water Music (1717) et la Music for the Royal Fireworks (1749) se situent aux deux extrémités de sa carrière, mais elles appartiennent au même mouvement de l’esprit. Dans les deux cas, il s’agit d’une musique populaire au meilleur sens du terme, d’une musique faite pour s’imposer à une foule, pour en dépasser tous les bruits, pour arracher à leurs occupations particulières des auditeurs éventuellement inattentifs. (...) Ce qui en fait le prodigieux succès, (...) c’est leur vitalité, le changement permanent des rythmes, le soin avec lequel la science du compositeur s’unit à l’art du producteur de spectacles*. Le divertissement sonore prend ici le pas sur la musique à l’état pur. (...) Quant à la foule londonienne, il sait sa faiblesse pour les sonorités éclatantes et pour une musique qui n’oblige pas à un effort intellectuel. (...) La même musique doit plaire à tous. Le musicien devra donc dissimuler une science certaine de la construction et du contrepoint pour offrir au public tout l’éclat et le brillant qu’il peut souhaiter."
Ces lignes sont extraites de la plus intelligente et la plus subtile biographie qui soit de G.F. Haendel** : celle de Jean-François Labie éditée en 1980***. Me passionnant pour ce compositeur exceptionnel, européen avant la lettre, (mais le XVIIIè siècle n’eut-il pas l’esprit européen ?), j’avais lu cinq ouvrages sur le musicien avant de découvrir le plus convaincant, car le plus mûri et possédant les analyses les plus argumentées ! Je lui emprunterai donc en partie la description du déroulement des événements et leurs conséquences, m’inspirant aussi de l’excellente étude du musicologue Jean Gallois.
Un événement de première grandeur - L’objet de cet article est ce qui fut appelé en son temps L’affaire du Feu d’Artifice, tant elle fut bruyante et cocasse par son désordre et ses imprévus.
On est en 1749, Haendel qui a déjà soixante-quatre ans (il est né en 1685, la même année que Jean Sébastien Bach), possède une production musicale copieuse et flamboyante. Il a retrouvé, après une période mouvementée, une certaine tranquillité d’esprit en créant et produisant plusieurs oratorios dont Susanna et Solomon, tous les deux accueillis dans des salles combles.
Il se trouve qu’un événement historique avait eu lieu le 7 octobre 1748 : la signature du Traité de Paix à Aix-la-Chapelle entre de nombreux belligérants. Celui-ci mit un terme à un conflit international de presque huit ans : la Guerre de Succession d'Autriche qui opposa deux coalitions : la Prusse, la Bavière et la France, d'une part ; l'Autriche, la Grande-Bretagne, les Provinces-Unies et la Russie, d'autre part.**** Cette paix, même si elle n’est pas vraiment glorieuse, va donner lieu à des réjouissances publiques accompagnées de plus ou moins d’exaltation tonitruante selon les pays concernés. A Londres, dès mars 1748, lors des premiers pourparlers, il était question d' illuminations se déroulant sans musique devant la demeure du duc de Newcastle, Premier Ministre. Mais, le roi George II qui en fait une affaire personnelle, va préférer une manifestation grandiose et tapageuse avec décorum et grande suite musicale - le tout en plein air - pour le mois d'avril 1749 juste après Pâques. La musique ne peut être commandée qu’au grand et très populaire Haendel. Ce sera la Musique pour les Feux d’Artifice Royaux (HWV 351). On ne lésinera pas sur les moyens financiers et matériels, ni sur les talents : orchestre d’une centaine de musiciens, tirs de canons, construction d’un décor monumental pour sublimer un vaste dispositif pyrotechnique avec comme objectif une fête retentissante. ... Et elle va retentir !
Le roi George 1er par le peintre Sir Godfrey Kneller - 1714 - National Portrait Gallery
Le roi George II par le peintre Thomas Hudson - 1744 - National Portrait Gallery
La “Machine” , la musique et les répétitions - Le "Conseil de l'Artillerie", dirigé par le duc de Montagu, et le "Contrôleur des Feux d’Artifice de sa Majesté," Charles Frederick - c’est l’affaire de leur vie ! - font appel au décorateur de théâtre, peintre et architecte franco-italien, Jean Nicolas Servandoni***** pour édifier une sorte de "Temple of peace "au milieu de Green Park******, destiné à être le point de départ des fusées. Servandoni construit donc une vaste structure en bois et toile peinte en trompe l'oeil, de style dorique, très élégante, mesurant 410 pieds de long (125m) et 114 pieds de haut (34,75m) pour le pavillon central, avec escalier à double révolution, couronné d'un immense soleil portant l'épigraphe latine "VIVAT REX" ainsi que les armes royales. On lui octroie le nom français de "Machine".
La pyrotechnie doit être exécutée par The Royal Train of Artillery selon la création et sous le contrôle du signor Gaetano Ruggieri (durant les XVIIIè et XIXè siècles, les cours d'Europe font appel aux frères Ruggieri venus d'Italie à Paris en 1739 avec la Comédie Italienne, pour célébrer des occasions historiques. La "marque" existe encore de nos jours). Ruggieri devient l’artificier de George II . Il inventera toutes sortes de compositions éblouissantes : serpenteaux, feux de bengale, pluies d’or, girandoles, et d'effets scéniques inédits (exclusivement or et argent, car il faudra attendre le XIXème siècle pour que l’art pyrotechnique prenne des couleurs, grâce aux progrès de la chimie). Les Royal Fireworks doivent être une explosion (!) de joie, de liberté et de grandeur.
Pour meubler l’espace sonore, le roi commande à Haendel “a suitable music” et par conséquent que l’on fasse appel aux canons, bien sûr, mais aussi au plus grand nombre de musiciens possible et que, en raison du caractère martial de la cérémonie, l’on n’utilise que des instruments à vent et des percussions , (opération de communication oblige). Autant dire qu’il lui faut un maximum de son ! Mais là on empiète sur le terrain de Haendel !
Vue en perspective de la structure dite La Machine érigée à Green Park - gravure colorée - 1749
© archives de Pains Fireworks ltd- England
Or ce dernier veut incorporer des violons à sa composition et fait transmettre au roi par l’intermédiaire du duc de Montagu qu’il y aura bien des violons, car pour lui c’est une question d’harmonie, “de langage musical clair, tonifiant, sans complaisance démagogique”. Mais le roi refuse obstinément les "fiddles" - terme péjoratif pour désigner les violons. Les pouvoirs officiels se mêlent au débat, les allers-retours de messagers entre Haendel et la cour ne vont pas cesser, quelques jours même avant la cérémonie ! Le duc de Montagu qui se désespère de ne pouvoir faire respecter la volonté de son souverain menace de nommer un autre compositeur. Ce qui n’impressionne pas le roc Haendel qui ne bouge pas de ses positions et occupe son précieux temps à autre
chose ; en effet, il disparaît pendant trois jours ! Haendel semble l’avoir finalement emporté puisque les témoins, de la répétition générale ou de la cérémonie, parlent d’une centaine d’instrumentistes alors que la partition pour vents seuls se réduisait à 62 : soit 9 trompettes, 9 cors, 24 hautbois, 12 bassons, un contrebasson et un "serpent," ancêtre vague du tuba, ainsi que 6 timbales et tambours.
Autre point de friction : la répétition générale de la musique fortement souhaitée mais sans détermination du lieu et de la date. Le duc de Cumberland (3è fils de George II) avait exprimé le désir de l’entendre, un grand nombre de Londoniens également. Car, l’attente est énorme, Après bien des hésitations - Haendel n'y était pas favorable, il voulait garder l'effet de surprise - la répétition se déroule dans les Vauxhall Gardens - parc public dédié aux spectacles avec entrée payante, situé sur la rive sud de la Tamise - le 21 avril 1749. Le prix d’entrée est de 2 shillings ½ ; l’on dénombre environ 12 000 visiteurs ! ce qui occasionne des embouteillages indescriptibles de calèches et carrosses sur l'étroit London Bridge pendant trois heures, accompagnés de bagarres et de jurons entre cochers et laquais. Malgré cela, ce pré-concert, salué d'un tonnerre de 18 canons, est un succès et la recette très satisfaisante.
Le peu commode Duc de Montagu par le peintre Sir Godfrey Kneller - 1709 - National
Portrait Gallery
La cérémonie officielle - Elle se tient le 27 avril, “... avec 100 canons qui partiront seuls de loin en loin... avant que le feu d'artifice ne commence, une musique composée par Mr. Handel". Haendel fait retentir l’Ouverture (adagio - allegro - lentement - allegro) dès l’entrée de sa Majesté et de sa suite dans Green Park, puis pendant sa promenade destinée à apprécier les dispositifs, admirer la Machine et récompenser les installateurs, tous les artilleurs au garde à vous. D’un tempo triomphal, cette ouverture désormais universelle, éclate avec de rapides échanges entre les cuivres et les tambours "dans un langage direct d'une exceptionnelle sobriété" et "d'un dessin mélodique qui sonne dans toute sa plénitude". Puis vient la douceur des cordes ; tout cela inspiré des marches composées par Lully pour le roi Louis XIV à la fin du XVIIè siècle (cf La Marche des Combattants de l’opéra Alceste). Haendel******* fait vibrer les timbres et émouvoir les auditeurs “en conférant à ses basses un dynamisme qui soulève l’ensemble comme un bienheureux ferment.” En outre, avec un sens de la mélodie rapidement mémorisable. Point important pour plaire aux Londoniens.
Le Duc de Cumberland par le peintre Sir Joshua Reynolds - 1758
coll. Chatsworth House
S'insère un bref et lent interlude avec cordes (il y en a donc !) et retour à un rythme rapide et enthousiaste pour clore cette époustouflante entrée en matière de neuf minutes. Puis c’est une série de danses aux dénominations françaises qui ondule doucement : une Bourrée légère pour bois et cordes ; évoluant vers une “Sicilienne” (largo) au titre approprié "La Paix" (Peace) qui doit refléter magnifiquement la vision du XVIIIe siècle d’une tranquillité pastorale, surtout après huit ans de conflit !
Ensuite la composition passe à la brillante et variée “Réjouissance” (Rejoicing) qui reprend allegretto le thème de l’Ouverture. Enfin Haendel complète avec deux Menuets, (Minuets) au rythme allegro, modulant l’instrumentation puis concluant par des roulements de tambours, des cuivres éclatants et tous les instruments à l’unisson, dans une atmosphère auguste. La construction de cet ensemble fastueux est emblématique de l’art de Haendel qui sait parfaitement exalter son auditoire. Le roi et sa suite ont fini par prendre place.
“ A huit heures trente, les tirs commencent par une seule et haute fusée donnant le départ aux canonniers de faire feu... Après quoi, un grand nombre de fusées de différentes sortes, sont lancées avec une perfection surprenante." relate The Gentleman’s Magazine, journal de l'élite.
Livret décrivant la Machine publié par les Services du Contrôleur des Feux d'Artifice - vendu 6 pence -
V and A Museum- London
Gravure colorée du lancement des Feux d'Artifice - 1749 - © Gerald Coke Handel Collection
The Foundling Museum - London
Or, la cérémonie va tourner à la catastrophe burlesque. Pourtant tout était parfaitement organisé : des estrades avaient été installées pour les personnes de marque ; les billets avaient été distribués en tenant compte du rang des invités et un livret descriptif de la Machine et du programme était vendu à l’entrée.
Hélas, après quelques très beaux tirs et figures remarquables, une fusée met le feu à l’un des deux petits pavillons de bois. "La catastrophe s'ensuivit lorsque la "machine" eut des ratés et éclata en une flamme intense. Le pavillon gauche de la structure a été le plus touché, et (...) l'appareil a brûlé avec une grande fureur" se propageant rapidement, faisant exploser fusées et pétards et provoquant ainsi une vive panique. “Deux des arches s’effondrèrent et l'ensemble du bâtiment n'a été sauvé que lorsque les charpentiers ont démoli deux autres arches et que des pompes à bras-attelées ont été amenées pour éteindre les flammes”. ********
Kensington Palace et ses jardins baroques par le dessinateur et cartographe Johannes Kip. Gravure de Britannia Illustrata - 1708 - © Royal Borough of Kensington
and Chelsea Library, London,
Pendant un moment, on craint même que le Palais Royal (Kensington Palace à l’époque) ne soit atteint. Une spectatrice et quelques gardes royaux sont blessés. Perdant tout contrôle, le bouillant Servandoni tire son épée et tente de transpercer Charles Frederick qu’il tient pour responsable de l’accident ; on le désarme rapidement et on le met sous les écrous, il est libéré le lendemain ! ”En fin de compte, le grand soleil de 32 pieds de diamètre, le point culminant de l'arrangement, a survécu à la catastrophe”. Aucun texte n' évoque la réaction de Haendel, pourtant célèbre pour son impatience, auquel on avait donné le sobriquet de "The Charming Brute" (La Brute ensorceleuse), mais dont on adorait le génie et la capacité de travail et de renouvellement.
Cependant, à cette soirée très bousculée et sans gloire (malgré les coups de canon !), va survivre une oeuvre demeurée immortelle par la solennité et l'euphorie qu’elle dégage. Le compositeur la remaniera deux fois pour être écoutée dans des salles de concert. Par ailleurs, on peut penser que la fête ne fut pas complètement gâchée puisque le journal The General Advertiser daté du 15 mai 1749 relate la saison des spectacles musicaux accompagnés de feux d’artifice, dits de récréation, qui “ont donné toute satisfaction à un grand nombre de gentilshommes et de dames de qualité, qui en ont applaudi la beauté et ont déclaré qu’ils étaient presque semblables au Feu d’Artifice Royal”.
Feu d'artifice "de récréation" donné devant sa demeure de Whitehall et sur la Tamise le 15 mai 1749, par le riche Charles Lennox, Duc de Richmond, Duc de Lennox, (petit-fils du roi Charles II d'Angleterre et de sa maîtresse la Française Louise de Keroual). On peut voir des barges avec spectateurs et d'autres avec les artificiers. Sur les côtés, sont représentés les différents types de figures déployées.
Gravure colorée - © British Museum - London
Deux épilogues - D’abord, où Haendel avait-il disparu pendant la querelle violons ou pas violons ? A Oxford. Il y recevait les 12, 13 et 14 avril, de l’Université, un témoignage d’admiration de ses vieux amis à l’occasion de l’inauguration de la splendide et célèbre bibliothèque ronde - dénommée Radcliffe Camera - conçue par l’architecte James Gibbs sur une commande du riche Docteur Radcliffe, médecin du roi et mécène qui légua 40 000 £ à sa mort en 1714. Construite entre 1737 et 1749 pour abriter la Radcliffe Science Library, elle offre assez d'espace actuellement, grâce à son sous-sol, pour contenir 600 000 volumes... Terminée en 1749, on déclare : "la structure la plus magnifique d'Oxford est la nouvelle bibliothèque publique". Elle est rattachée à la Bodleian Library. Haendel fait exécuter ses oratorios Esther, puis Samson et enfin Le Messie. Comme l’écrit avec finesse Jean-François Labie : “le conservatisme naturel des membres de l’Université les pousse à choisir des oeuvres moins brillantes que celles dont les Londoniens font leurs délices”.
La Radcliffe Camera, appelée "cœur d’Oxford", Bodleian Library - Oxford -
1737-1749 - ph. Wikipedia
Ensuite, évoquons la façon dont le Royaume de France a fêté le même événement. Rien de comparable. Jean-Philippe Rameau donne à l'Académie Royale de Paris ce qu’on nomme une pastorale héroïque au livret boursouflé “Naïs, Opéra pour la paix,” comportant un prologue et trois actes, créée le 22 avril 1749. L’argument fait allusion au traité : George II et Louis XV sont représentés respectivement sous les traits de Neptune et de Jupiter victorieux ayant vaincu les Titans et apportant la paix au monde ! Tout cela pour un parterre très choisi. Qu’est ce que cette création peut donc évoquer à des auditeurs du XXIè siècle, qui ignorent souvent le nom même de Rameau ? Notre cher Haendel, lui, avait su "faire le job" !
Delphine d'Alleur-2020
Notes
*C’est la traduction de l’italien impresario (du mot impresa : entreprise) soit organisateur de saisons lyriques ou directeur d'une entreprise théâtrale. Cette signification perdura jusqu’à la fin du XIXè siècle. ** Né le 23 février 1685 à Halle-an-der-Saale (Prusse) - mort le 14 avril 1759 dans la Cité de Westminster à Londres. Il est enterré dans la cathédrale de Westminster. ***George-Frédéric Haendel - Editions Robert Laffont - Jean-François Labie tombe amoureux de Haendel à l’âge de vingt-ans après avoir entendu Le Messie à Saint-Pierre de Rome lors d’une cérémonie. “Je n’ai jamais cessé de me demander quelle était la puissance qui avait été capable de transformer en acte sacré une cérémonie pompeuse et démodée.” Plus tard il s’installe à Londres, y crée sa vie professionnelle et privée et y retrouve Haendel “qui fait ici partie du tissu d’une certaine vie quotidienne” écrit-il. Pendant trente ans il réunit une volumineuse documentation (Londres n’en manque pas) sur le compositeur et apporte sa pierre à l’édifice de la réflexion sur l’homme et le musicien pour offrir “quelques lumières nouvelles sur le semi-oubli et l’incompréhension qui frappaient un des plus grands compositeurs européens”, dit-il, exécutant ainsi une oeuvre sur la “problématique haendélienne” à l'analyse d’une très grande acuité
**** Cet interminable conflit au casus belli particulièrement ridicule, est si complexe et si mouvementé que je recommande, pour essayer d’y comprendre quelque chose, de lire l’article de Wiipedia intitulé Guerre de Succession d’Autriche. Mais je ne garantis pas le résultat !
***** (Mai 1695 - janvier 1766) Né à Florence, c’est à Rome qu’il découvre les productions théâtrales et les architectures éphémères élevées à l'occasion de cérémonies. Il est ébloui. A Paris, où il se fixe dès 1724, il obtient ses grands succès de décorateur et d'architecte et il conçoit des maquettes pour l'Opéra. Puis, ,extrêmement actif, il se fait organisateur de spectacles et de feux d'artifice ; il est metteur en scène et machiniste à la fois, génie dans l’art de l’illusion. Dans le domaine des édifices religieux, il est l'auteur de travaux importants comme la façade de l’église Saint-Sulpice à Paris. Très créatif, Servandoni manifeste son goût baroque avec des jeux de polychromie et une belle fantaisie des lignes et des perspectives. Poursuivi pour dettes, en 1745 il quitte la France et travaille pour diverses cours, se rendant à Londres en 1749 chargé par George II de la Machine pour les Feux. Plus tard, Il participe à la reconstruction de Lisbonne, dévastée par le tremblement de terre de 1755. Puis Il revient à Paris où le reprend le démon du jeu. " C’est un homme d’un talent supérieur en architecture, mais d’une conduite inconcevable. " dit-on de lui. Il est mort dans la misère.
****** Green Park est à ce moment-là la nouvelle appellation de l’Upper Saint-James Park, raison pour laquelle les historiens ou commentateurs parlent soit de Green Park soit de Saint-James Park. Or il s’agit bien de Green Park
******* "La composition se rattache à un art de cour qui règne sur l’Europe : celui de Versailles,” c’est-à-dire puissance et noblesse. "Elle relève de l’esthétique française". Ecoutons certaines marches et ouvertures de Lully. "L’enchaînement des accords, les effets d’écho entre groupes d’instruments rendent fluide et souple la texture musicale, ce qui donne une explosion de joie, de liberté et de grandeur”. analyse Jean Gallois
******** L’incendie le plus dévastateur a eu lieu lors du mariage du futur Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche le 16 mai 1770 . Le feu d'artifice sur la place Louis XV - actuellement place de la Concorde - à Paris dégénéra en incendie gigantesque et provoqua une panique dans la foule, faisant 133 morts - (très mauvais présage pour le jeune couple !)
Portrait de G.N. Servandoni par Jean François Colson - avant 1745 © Musée Carnavalet Paris
Bibliograhie et sites
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George-Frédéric Haendel - Jean-François Labie - Editions Robert Laffont - coll. Diapason - 1980
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Haendel - Jean Gallois - Editions du Seuil - 1980 - collection Solfèges. Mille mercis à Jean Gallois pour son immense talent et ses travaux nombreux et innovants
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wikipedia..org - Fireworks Music
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The New Cavalier - sur Youtube d'après The Gentleman's Magazine" April, 1749